Une visite à sa soeur [Camilia & Apolline (+ Ecume et Typhon)]

Apolline gratta la tête de son chat Pluton qui somnolait sur son lit. Typhon jouait avec une balle un peu plus loin. Elle se prépara car elle voulait accompagner son père en patrouille de reconnaissance. Elle voulait aussi lui montrer à lui et sa soeur le chat roulé en boule qu' elle avait sculpté dans le bois. Elle enfila sa tunique rouge et dorée, son pantalon marron et ses bottes brunes. Elle noua son bandeau où était dessiné le symbole de l' empire. Elle enfila son sabre dans sa ceinture. Elle était bien décidée à combattre de toutes ses forces contres les troupes de l' empereur ennemi, Edgar, l' homme qu' elle détestait le plus. Mais pour le moment, elle voulait découvrir comment elle pourrait exploiter son nouveau territoire en compagnie de son père.

Camilia avançait, souriante. Son père avait encore pété un câble à propos des chats et cela amusait les deux soeurs. Elle frappa à la porte de la chambre d'Apolline pour lui raconter cet épisode.

Au moment où elle allait sortir, quelqu' un frappa à la porte de la chambre d' Apolline. Elle ouvrit, et constata que c' était sa soeur, souriante. Elle devina toute de suite que son père avait encore manifesté son mécontentement quant à la présence de tous les chats dans le château. Elle croisa les bras et demanda à Camilia, un sourire amusé sur les lèvres:
- Qu' est ce que notre vieux père a encore dit sur les chats ?

Apolline ouvrit la porte et croisa les bras.
- Qu' est ce que notre vieux père a encore dit sur les chats ?
- Que si je m'ennuyais, je pouvais lui faire un coussin .... avec Ecume !, dit-elle tendant Ecume à bout de bras.

Ecume, n'appréciant pas d'être portée à bout de bras et jugeant la position des mains de Camilia pas assez confortable, se débattit, retomba au sol, regarda sa maîtresse en lança un petit "ron ron" et partit en trottinant vers la chambre de Camilia.

Camilia regarda Ecume partit, puis son regard revint sur sa sœur.
- Tu vas aussi en patrouille de reconnaissance avec notre père ?

- Que si je m'ennuyais, je pouvais lui faire un coussin .... avec Ecume ! dit Camilia en tendant Ecume à bout de bras.
Apolline éclata de rire. Son père disait souvent ce genre de bêtises pour leur faire peur, mais elles savaient toutes les deux que l' empereur appréciait comme même ces boules de poils. Combien de fois elles l' avaient vu caresser un des chats avec attendrissement ? Ecume commença de se débattre dans les bras de sa maîtresse qui la déposa sur le sol. Avec un ronron, elle partit en trottinant vers la chambre de la jeune femme. Mais la jeune chatte n' eut pas le temps d' atteindre la porte, que Typhon déboulant de la chambre d' Apolline, fonça sur Ecume en lui donnant un coup de tête et repartit d' où il venait.
- Tu vas aussi en patrouille de reconnaissance avec notre père ? demanda Camilia.
- Oui, je compte bien découvrir ce qui m' attends sur le nouveau territoire. Et s' il y a des troupes d' Edgar, j' en profiterais pour me défouler un peu. Et, au fait, j' ai fait ça, dit la jeune femme en montrant à sa soeur avec fierté le chat qu' elle avait sculpté dans le bois.

- Oui, je compte bien découvrir ce qui m' attends sur le nouveau territoire. Et s' il y a des troupes d' Edgar, j' en profiterais pour me défouler un peu. Et, au fait, j' ai fait ça, dit la jeune femme en montrant à sa soeur avec fierté le chat qu' elle avait sculpté dans le bois.
- Tu as beaucoup de talent ! C'est tellement réaliste !
Elle caressa la tête du "chat"
- Tu penses que j'ai le temps de me changer et de venir avec vous ?

Ecume regarda Typhon avec colère puis passa enfin la porte, très dignement, puis partit jusqu'à la chambre de Camilia.

- Tu as beaucoup de talent ! C'est tellement réaliste ! s' exclama Camilia.
Apolline ne put s' empêcher de rougir. Sa soeur caressa la tête du "chat". Puis, elle lui demanda
- Tu penses que j'ai le temps de me changer et de venir avec vous ?
- Bien sûr ! Ce serai cool ! On t' attends dans la cour, on va préparer les chevaux.

- Merci ! Surtout ne touchez pas à Colombe !
Camilia aimait préparer elle-même sa jument, mais la deuxième raison était de la sécurité : Colombe ne se laissait parfois pas approcher par d'autres que Camilia et tous les moyens étaient bons pour éloigner les curieux : ruades, morsures, cabrades ...
La jeunne fille partit en courant vers sa chambre.